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Monsieur Said BOUDAOUI (1950/2018)

Pompes Funèbres Criton, le 09/01/2019

Nous vous présentons nos sincères condoléances. Nos pensées sont avec vous en cette période de deuil.

Mme Bétitra Megdoud Portebos, le 17/05/2019

Saïd était mon frère dans la mouvance de notre revendication identitaire et culturelle des années 80. Sans ses encouragements et son amitié fraternelle, jamais je n'aurais accompli les progrès et le bénévolat à ce niveau très élevé de nos exigences à tous.

Je suis très touchée par son départ même si après nos mariages respectifs nous nous sommes perdus de vue. Je n'ai jamais oublié mon frère d'armes, le plus gentil de tous. Quelle perte pour l'humanité berbère ! Je compatis d'autant plus auprès de Malika, de Lewnès et d'Anya ! Quel chagrin je partage avec vous quatre et le restant de la famille !

Les souvenirs se mélangent dans ma tête et se bousculent et le plus beau du tous qui remonte à la surface c'est le joli mariage kabyle de Saïd et Malika auquel bien entendu j'étais conviée !

J'étais si heureuse de voir notre grand Saïd heureux d'épouser celle qu'il avait choisie et qui correspondait absolument à ses valeurs de simplicité, d'intégrité, de beauté ! Saïd avait toujours le sourire au lèvres mais c'était quelqu'un de très exigeant vis à vis de lui-même et de ceux qui l'approchaient ! Apipri kan il détestait ça !

Je ne sais pas s'il pourra reposer en paix là où l s'en est allé avec tout ce qu'il laisse derrière lui de si attachant ! Mais je lui souhaite de trouver enfin la paix au milieu de tous ceux des nôtres qui sont partis avant lui et qui sont à présent de plus en plus nombreux ! Si nombreux que je ne me permettrais pas de les citer ici !

Saïd mon frère, mon double, mon ami, au-delà du temps et de l'espace et comme je n'ai jamais oublié Muhyia et Dda Hmanou, je ne t'ai jamais oublié non plus car je te dois vraiment beaucoup.

Comme j'oublierai notre Saïd le mathématicien, l'homme engagé, le poète Lewnès Iflis ? Comment oublierai-je notre complicité dans le montage de tous nos projets a tous ? Depuis les éditions des ouvrages jusqu'aux radios libres à notre effigie et en passant par le théâtre à Ménilmontant ?

Les étoiles sont éternelles qui même après la vie continuent de briller !

Saïd est resté parmi vous mes amis, sachez-le et aimez-le toujours quoiqu'il arrive.

Aimons-le pour lui faciliter l'attente. Nous le rejoindrons un jour !

S wul issefan d nya !

Bisous à tous ! Malika, ton frère, ton fils, ta fille, COURAGE !

Bétitra

M. Hend SADI, le 02/05/2019

J’ai appris avec sidération le décès de Saïd. Des images pleines de vie se bousculent dans ma tête.

Sa venue en France où, jeune étudiant, il arriva chez moi à la résidence universitaire d’Antony. Il n’était pas impressionné outre mesure par le monde qu’il découvrait. Une nouvelle étape commençait et la vie continuait. Il voulait faire quelque chose de la sienne. Il n’aimait pas les demi-mesures, la médiocrité. Mais il n’était pas égoïste. À ses yeux, sa vie ne pouvait avoir de sens que si elle était au service des siens, de la justice. Et les défis à relever étaient nombreux pour notre génération confrontée aux désillusions de l’indépendance algérienne.

Je le revois quêtant les voies nouvelles à même d’ouvrir des perspectives à notre monde oublié de tous. Étudiant en mathématiques, il s’intéressait aux sciences politiques, aux radios libres naissantes et activa très efficacement pour la création des radios Beur, Tamazight et Afrique. Il contribua au développement du réseau associatif au sein de l’immigration en France. Dès son arrivée en France, il rejoint le groupe d’études berbères de Vincennes dont il reprendra plus tard le cours à Paris 8. Il fera du théâtre, écrira des poèmes en kabyle.

Je me souviens aussi de son mariage qu’il voulait simple, dépouillé mais conforme à la tradition kabyle. Il était heureux.

Dans son combat politique, le jeu était faussé, déséquilibré. De ce côté, la vie ne lui a pas toujours donné ce qu’il en attendait. Mais jamais il n’abdiqua.

M. Ramdane Achab, le 30/04/2019

Je vous présente mes sincères condoléances.
Franchement désolé pour le retard, ce n'est qu'hier soir que j'ai appris la terrible nouvelle.
Saïd fut un camarade d'études (collège de Draa-el-Mizan, lycée de Tizi-Ouzou, université d'Alger, France ensuite), un camarade de lutte pour l'identité berbère, la démocratie et les droits de l'homme (Groupe d'Etudes Berbères de l'université Paris 8, Troupe de théâtre Imesdurar, FFS clandestin, etc.). Un homme de culture et de conviction, parfait trilingue (kabyle, arabe, français), un brillant intellectuel auteur d'articles de revue, articles de presse, recueil de poèmes, préfaces de disques (Idir, Ferhat), etc. Une grande perte pour sa famille, une grande perte pour ses amis et son pays d'origine.


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